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La Belle d’Iroise
Vous verrez les flux autour de La Vieille du Raz de Sein, les ondes immenses et lisses autour du phare de la jument, les rochers blanchis pour s’aligner dans les passes étroites du SW de l’île, les vieux mâts des téléphériques de jonction du phare de Nividic, les lichens oranges d’air pur, les amas incongrus de galets blancs dont on comprend juste un peu l’origine, et... Ce n’est qu’un début, la suite viendra sur le site dans le menu « images et actu ». Ouessant dans toute sa beauté et sa sauvagerie.
Le bout du monde le plus somptueux, le plus intact, un des moins peuplé, est à 6 heures de Paris.
Je suis sous l’émotion de six jours (28_06 au 03_07_18) de vents échevelés, fou du risque des houles d’Iroise, des mers en crépis, des torrents salés horizontaux, des dizaines de Fous de Bassan, du bruit des toiles giflées et des axes tordus, des aussières lourdes aux mains, fou des visages des êtres qui m’accompagnent dans cette quête des mers les plus dures et qui savent qu’ils mettent les forces de vie de leur automne au service de La Belle d’Iroise et de leur passion de mer.
Merci aux amis du Marche-Avec, embarqués ou pas, anciens adhérents, anciens responsables et CDB, nouveaux inscrits, qui ont fait, font ou feront vivre cette association de gens de mer.
En souvenir de tout cela et dédié à chacun. Bernard.H.